Ma Plume...Mes Mots...et Mes Maux...

MAMAN ! Elle…Ma mère… Ma Maman…

         

 Elle…Ma mère… Ma Maman…

 

   

Tout ce qu'elle a accompli dans sa vie

Je ne peux le dire en quelques mots

Car sa vie a été tellement remplie

De travail, de joies et de sanglots.

 

Bien sûr qu'elle a trimé plus qu'elle n'aurait dû.

Déjà, toute petite fille, on en a fait de la main d'œuvre;

Certains soirs, elle se couchait, n'en pouvant plus.

Son dos sensible et ses mains rougis en étaient la preuve.

 

La preuve que sa tâche était trop lourde pour elle;

Que la vie d'une enfant n'était pas faite pour le labeur.

Elle aurait voulu être un oiseau, peut-être une hirondelle

Pour reposer ses jambes fatiguées et apaiser son petit cœur.

 

Mais le temps a passé pour tous comme pour elle.

Les garçons auraient bien voulu lui faire la cour

Car elle était devenue une jolie demoiselle.

Mais il était trop tard, elle était déjà en amour.

 

N'a-t-il jamais compris cet amoureux transi

Qu'il avait bien de la chance de lui ternir la main,

Bien de la chance de partager sa vie

Et faire avec elle un bout de chemin.

 

Que leur réservait l'avenir quand les canons fument encore?

Leurs premières années de vie commune criaient famine.

Leur amour serait-il assez grand, leurs bras assez forts

Pour survivre aux épreuves, pour traverser les champs de mines.

 

Un pas à la fois, un jour à la fois, ils ont vaincu la déveine.

A quelques pieds du chemin, leur foyer se gorge de rires.

De têtes blondes, de petits  yeux rieurs, leur maison était pleine

Et dire qu'ils auraient pu renoncer et se laisser envahir

 

C'était sans compter sur le cœur qui régnait sous ce toit

Sans les bras qui cajolaient, sans les mains qui soignaient

Sans les yeux qui encourageaient; sans compter sur sa foi,

Sur son dévouement, sur la fierté dont elle se nourrissait.

 

Cette fillette, cette Maman souris, mais pas tant que ça;

Bien sûr, mon Papa étais là, mais pas tant que ça;

Bien sûr, tous les jours nous l'aidions, mais pas tant que ça;

Bien sûr, elle aurais aimé se reposé, mais pas tant que ça.

 

Cette fillette, cette Maman a vieilli, mais pas tant que ça;

Bien sûr, son pas s'est raccourci, mais pas tant que ça;

Bien sûr, ses cheveux ont blanchi, mais pas tant que ça;

Bien sûr, ses joues se sont ridées, mais pas tant que ça.

 

Cette fillette, cette Maman étais si jolie, mais bien plus que ça ;

Bien sûr, elle nous aimait tous, mais bien plus que ça;

Bien sûr, son cœur a saigné, mais bien plus que ça;

Bien sûr, son cœur était grand, mais bien plus que ça.

 

Cette fillette, c'est ma Maman, c'est ma Mère,

C'est notre Mère, c'est votre Grand-Mère.

J'aurais voulu inventer de nouveaux mots ma courageuse Maman

Pour te dire à quel point nous t'aimons, mais bien plus que ça vraiment !

 

Pour te dire la tendresse, le respect

Et l'amour que nous avons pour toi.

Mais il n'y a que ces paroles qui me viennent :

« On t'aime tant Maman. »

 

Jamais de toute ma vie

Je n'oublierai les caresses d'une bonne et douce Maman

Pour nous tu as donné à l'infini

Et aujourd'hui, je viens te dire Merci Maman

    

Repose en paix dans l'amour de Dieu !

Et de là-haut continue de veiller sur nous

Comme tu savais si bien le faire

Ceci est mon dernier Aveux.

 

     

De Clémence pour toujours dans mon cœur.

 

   

 

Merci pour tous ces merveilleux commentaires

Clémence xxx

 

 

 



13/11/2010
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