Conjuguer le verbe aimer ( 3 Textes )
"Conjuguer le verbe aimer "
Pour être heureux, il faut si peu
La recette du bonheur conjugal
Pour être heureux, il faut si peu
Pour être heureux
Il ne faut que des fleurs
Un filtre de soleil
Quelques graines de bonheur
Le chant des oiseaux
Le toit d'une maison
Et la brise du vent
Pour être heureux
Il faut s'entourer de vertus
S'emmitoufler d'amour
Se nourrir de passion
Prendre dans sa main celle d'un être
Pour être heureux
Il faut regarder le ciel
En oubliant la terre
Fermer les yeux sur le passé
Pour les ouvrir sur le rêve
Pour être heureux
Il ne faut plus penser
Qu'on puisse être malheureux
Pour être heureux
Entre nous, il faut si peu….
Conjuguer le verbe aimer
Conjuguer le verbe Aimer au présent et au passé
De mémoire à l'école, je l'avais déjà fait
J'avais reçu cette colle, Je n'avais pas aimé,
Que l'on me tire les cheveux, et pique mon goûter
Le temps a passé, pour grandir je l'avais oublié.
Le verbe c'est modifié, puis c'est mis à chanter
Mes vingt ans bien sonnés, se sont mis à l'aimer
De plus en plus présent à l'infinitif, que le passé
Petit rien du tout d'un émoi, l'Amour est un brasier
Un seul temps me suffit puisqu'il est au présent.
Au présent indicatif je l'ai été, ce que je croyais?
Quand il prend l'imparfait, impossible à corriger
Le temps d'un futur simple, la maîtresse vous puni,
Pour conjuguer son verbe, sans pitié passé simple
Bafoue le verbe Aimer, et les années du passé composé
Pour tout analyser, le verbe être m'a fallu rajouter
Puis le verbe souffrir, pour que tout soit complet
Et là, d'un seul trait, mon devoir fût parfait.
J'avais conjugué à tout les temps le verbe Aimer
Lui accorder en nombre le verbe ! Pauvre sujet !
D'un passé conditionnel non mentionné !
De ma belle écriture, ma main gantée de blanc,
Sur un petit livret, que l'on m'avait donné
Avant de le signer, j'aurai du ajouter,
A partir de ce jour :
Si ! Tu aimes prépare toi à souffrir
C'est peut Être pour Demain.
Que tu vas conjuguer !.
La recette du bonheur conjugal
Mettez d'abord dans un bocal
Deux ou trois livres d'espérance,
Puis vous y joindrez un quintal
De petits soins, de complaisance,
Une mesure de bonté.
À discrétion de la gaîté,
Quatre ou cinq pots d'obéissance,
À pleins bords, de la bienveillance.
Liez avec de la douceur;
Et crainte de monotonie,
Ajoutez à la bonne humeur
Un tout petit peu de folie.
Quant au sel, n'en mettez qu'un grain;
Car, si vous passiez l'ordonnance,
Il faudrait doubler pour le moins
Votre dose de patience.
Cuire le tout à petit feu,
D'une chaleur bien soutenue;
Qu'Amour et Amitié, tous deux,
Ne se perdent jamais de vue.
Vous obtiendrez par ce moyen
Une pâte fort bien pétrie,
Dont une once chaque matin
Suffit pour embellir la vie.
Mettez d'abord dans un bocal
Deux ou trois livres d'espérance,
Puis vous y joindrez un quintal
De petits soins, de complaisance,
Une mesure de bonté.
À discrétion de la gaîté,
Quatre ou cinq pots d'obéissance,
À pleins bords, de la bienveillance.
Liez avec de la douceur;
Et crainte de monotonie,
Ajoutez à la bonne humeur
Un tout petit peu de folie.
Quant au sel, n'en mettez qu'un grain;
Car, si vous passiez l'ordonnance,
Il faudrait doubler pour le moins
Votre dose de patience.
Cuire le tout à petit feu,
D'une chaleur bien soutenue;
Qu'Amour et Amitié, tous deux,
Ne se perdent jamais de vue.
Vous obtiendrez par ce moyen
Une pâte fort bien pétrie,
Dont une once chaque matin
Suffit pour embellir la vie.