Coup au coeur
Coup au cœur …
Coup de blues
Coup au coeur
Vivre libre ou enchaîné?
Juste une voix dans le coin de ma tête
Une main sur ma peau
Et ses yeux dans les miens
Si je me laissais portée par cette absence
Tout serai si simple
Las de faire de grand sourire
et des éclats de rire
quand mon âme
réclame mes larmes.
Las de rassurer les braves gens
qui n'aiment pas l'ombre des tristes sentiments
Sur mon visage et dans ma voix
l'ombre doit passer comme un amant
sans bruit et sans trace
de peur de voir la douleur
se fondre dans mon existence
et remplir mon essence
de tourment
Je crois que je vais me perdre dans cette abyme,
car je ne puis plus me battre
Alors qu'elle vienne de mes yeux ou de mon coeur,
ce liquide transparent qu'on appel une larme,
apportera le doux vide de l'absence
Pour moi encore longtemps
Certains souvenirs
Remontent à la surface
Les laisser venir
Regarder en face
Mon cauchemar d'antan
Comme un boxeur
Enfiler les gants
Et me battre jusqu'a l'heure
L'heure de l'oubli
Et là sur le ring
Je gagnerai ma vie
Courage et front haut
Dans cette guerre conte moi-même
Feront la différence
Je ferai couler le noir de mon âme
Comme le sang du diable
Celui qui a volée ma vie, mon enfance
La mort l'a emporter
Dommage j'aurais aimer
pouvoir encore Aimer.
Ne pleure pas
Trois petits mots dans la nuit
Comme le fracas de la pluie
Pour ne pas entendre la peur
Pour ne voir la noirceur
Par le chagrin, inonder mon cœur
Recroqueviller dans un petit lit
Ne pleure pas,
Tremblante sous des couvertures
Hypothétique armure
Contre la solitude devenue trop dur
Par de noir murmure
La voix du diable
Je l'entends encore qui abuse
A son œuvre effroyable
Ne pleure pas,
Tuant un peu plus chaque fois
L'éclat innocent de mes yeux
Et remplaçant l'ultime joie
Par des sombres voeux
S'dressant a qui veut
Ne pleure pas, je me dis
En vaine prière
Car tous est silencieux
Sauf cette frayeur dans mes veines
Qui s'accroche comme du lierre
Et la rempli d'une sourde haine
Ne pleure pas,
Comme une jeune fille désirant oublier son passé
Le démon ayant l'apparence d'un ange
Trompe sa méfiance
Anéantissant cette infime confiance
Si durement acquise
Durant quelque année
Ne pleure pas, ce n'est pas grave
Petite fille devenue femme
Emprisonnée depuis longtemps
Par des souvenirs torturant
Ne laissant que des traces
A jamais gravé dans mon coeur
Malgré le temps qui passe
Les ravages demeure
Pleure, petite fille
Pleure
A trop vouloir les empêché
La fillette a réussi
Les larmes n'ont presque pas coulé
Pour ce qui lui a été volé
Partie cruciale de sa vie
Pleure, laisse couler tes pleurs
Détestant sa vie
Car le démon la bien souillée
Sans difficulté
Elle s'en remettra peu à peu
Avec le temps, en changeant ses pensées
En moi j'aurais toujours la culpabilité
De n'avoir pas crier.
Alors maintenant je Pleure …
Clémence