Ma Plume...Mes Mots...et Mes Maux...

Devenue belle étangère

 

 Devenue belle étrangère...


Rien n'est jamais acquis à la femme
Ni sa force
Ni sa faiblesse Ni son cœur
Et quand elle croit

Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix
Et quand elle croit serrer son bonheur elle le broie

Sa vie est un étrange et douloureux divorce familial

Il n'y a pas de semblant heureux


Sa vie Elle ressemble à ces soldats sans armes

Qu'on avait habillés pour un autre destin

À quoi peut lui servir de se lever le matin

Eux qu'on retrouve au soir désœuvrés incertains

Dites ces mots Ma vie Et retenez vos larmes

Chez toi il n'y a pas d'enfants heureux

 


Mon bel amour ma chère fille ma déchirure

Je te porte en moi comme un oiseau blessé

Et ceux-là sans savoir nous regardent passer

Répétant après moi les mots que j'ai tressés

Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent
La vie hélas passe aussi vite qu'un coup de vent

 


Le temps d'apprendre à vivre il est déjà trop tard

Que pleurent dans la nuit nos cœurs à l'unisson

Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson

Ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson

Ce qu'il faut de sanglots pour une grande trahison

Il n'y a pas d'amour et de bonheur dans tes yeux

 

Demain qu'importe et qu'importe hier

Le cœur change avec le chardon

Tout est sans rime ni pardon

Passe ton doigt là sur ta tempe

 

Touche l'enfance de tes yeux

Mieux vaut laisser basses les lampes

La nuit plus longtemps nous va mieux

C'est le grand jour qui se fait vieux

 

Les arbres sont beaux en automne

Mais les enfant que sont t'ils devenu

Je me regarde et je m'étonne

De cette voyageuse devenue inconnu

De son visage et ses pieds nus

 

Depuis 7 longues années tu te fais silence
Aucune visite et confidence
Pour ne sentir aucune présence
Pour toi nous ne sommes que méfiance

 

Et sur le toi-même d'antan

Tomber la poussière du temps
C'est long vieillir au bout du compte

Le sable nous fuit entre nos doigts

 

C'est comme une eau froide qui monte

C'est comme une honte qui croît

Un mal à crier qu'on perçois
C'est long d'être une femme une chose

 

C'est dure de renoncer à tout

Et sens-tu les métamorphoses

Qui se font au-dedans de nous

Lentement plier nos genoux


J'ai pris ta main celle d'une mère

Et je lui est réciter ma prière
Qui m'a suivi dans ma maison

Elle avait des yeux amer

Elle en montrait la déraison.

 


Tu es devenue une belle étrangère

Une femme au cœur dure comme la pierre

À chaque fois tout recommence

Toute musique me saisit,

Et la plus banale performance

 

M'est éternelle poésie

Nous avions joué de notre âme

De long jour, de courte nuit,

Puis au matin : "  Bonsoir madame"

L'amour unie d'une famille s'achève avec la pluie....

 

Maman xxx

 

 










16/05/2013
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