Ma Plume...Mes Mots...et Mes Maux...

                                                                          25 Novembre 2009

Faut-il en rire ou en pleurer ? 

Où les trouver, les mots magiques
Qui diront ce que je ressens?
Pour l'exprimer, le plus pratique,
C'est "sujet aimer, verbe et compliment"!

Ce matin de deuil triste et sombre
Véronique Tu étais la, assise sur une chaise
Dans un coin retiré du salon
Quand je t'es aperçu, pas très à l'aise

Papa étais au bout  de la pièce
Sommeillais dans son cercueil
Un autre membre de la famille
Parti, quittant sa vie si fragile

Tu m'avais sans doute remarqué
Mais pas d'un cil tu as bougé
Mais les petites eue m'ont reconnue
Courue vers moi pour me serrer et m'embrasser

Faut-il en rire ou en pleurer?
La peine était bien présente en moi
Mais l'amour de ces deux petites déchaîner
Ont sue mélanger ces deux sentiments si mêller

À l'église, après le service, quel supplice
Annabelle me serras très fort de ces bras géant
Puis de ces beaux yeux tristes d'enfant
Des grosses larmes ont coulées jusque sur mon cou
Mamie ne t'en vas pas disais t'elle
Je t'aime. Ne pars pas , reste avec nous

J'aurais tellement voulue

pouvoir la serrer tout contre mon coeur
La rassurer, lui dire:

t'en fais pas me belle puce, grand-mère
est là et seras toujours la pour toi ma chérie
J'aurais tellement voulue la serrer,

l'embrasser cette être cher
J'aurais voulue l'envelopper

de mes bras de mamie
Et l'emporter avec moi,

dans le royaume unis de l'amour

Mais je lui est dit malgré moi :

Je ne peut pas ...

Je ne peut pas t'emporter

avec moi ma jolie
Car ta maman  aurais trop de peine,

de vivre sans ces enfants
Sans Mégan  et Annabelle,

elle n'aurait plus ces ailes
Une maman a besoin

de ces enfants chaque jour
Car je sais que dans son coeur

elle vous aimera toujours

Et si demain je te rencontrais toi Véronique,

que j'ai tant attendu
Crois tu que je te reconnaîtrais

en te croisant dans la rue
J'ai un peu peur de ne pas te voir,

de passer ma route
Mais je pense qu'en un regard

je n'aurais pas de doute
Et si demain tu étais assis là,

assis devant moi près de moi
Crois tu que je saurais

te garder dans mes bras
J'ai un peu peur

de ne plus savoir comment t'aimer

Ça fais longtemps que je n'ai pas osé

Et si demain tu me regardais en me disant

Maman je t'aime
Crois tu que je le comprendrais

sans y voir de problèmes

En attendant le jour où vous viendrez à moi,
Les regards pleins d'amour, de bonheur et de foi,
Je rêve à tous les mots futurs de votre bouche,
Qui sembleront un air de musique qui touche
Et dont je goûterai le charme à vos genoux...
Et ce rêve m'est cher mes enfants,

comme un baiser de vous !

Votre beauté saura m'être douce et bonne,
Et vos lèvres auront le goût des fruits d'automne !
Par les longs soirs d'hiver, sous la lampe qui luit,
Douce, vous resterez près de moi, sans ennui,
Ou que, songeant depuis des heures, revenu
D'un voyage lointain en pays inconnu,
Heureuse, j'apercevrai, sereine et douce ivresse,
À mon côté veillant, la fidèle tendresse !
Et notre amour sera comme un beau jour de mai,
Calme, plein de soleil, joyeux et parfumé !

J'aurais voulue ni rire, ni pleurer... mais comprendre ?

»» Véronique,

 si tu as vraiment ce coeur de maman
     Laisse venir vers moi mes petits enfants »»

Moi je t'aime encore !
J'ai besoin de tes lettres,
De tes "je t'aime".
De tes "peut-être",
De tes "maman je t'aime".
J'ai envie de te voir,
J'ai envie de vous revoir,
Pour moi toute seule,
Pour me sentir moins seule...

Je t'aime toujours !
Je pense à toi chaque jour !