Lettre à une être aimée
Lettre à une être aimée
Tous les soirs,
un jeune homme s'installe sur un rocher
surplombant l'océan d'un bleu irréel.
Tous les soirs il prend une feuille,
un stylo et écrit.
Il ne s'arrête que lorsque la nuit étreint le jour.
Un soir il pleure, un autre il rit,
celui d'après il songe.
Parfois quelques passants le voient mais
jamais on ne sait.
Ce qu'il peut écrire.
Est-ce que lui-même le sait?
A cet instant des larmes coulent sur ses joues.
Il est triste.
Un petit oiseau s'approche de lui
et semble regarder sa feuille.
C'est une lettre :
Ma chère et tendre adorée.
Je t'écris cette première et dernière lettre
pour te faire savoir
Que le plus cadeau que la vie m'est offert
est de m'avoir placé sur ton chemin.
Ma vie a toujours été noire, sans espoir.
Pourtant un jour je t'ai vue.
J'ai cru apercevoir une fée.
Tu étais seule, je t'ai montré le chemin.
Maintenant tu es la plus adorée.
Sans même m'en apercevoir je tombais
sous ton charme.
Je ne m'en suis rendu compte
que lorsque on m'a dit.
Que tu partais.
C'étais pourtant vrai.
Depuis tu occupes sans arrêt mes pensées
(c'était déjà le cas avant mais je ne le savais pas).
Je vis chaque jour dans l'espoir de te voir.
J'aime le noir charmant de tes cheveux
et le bleu envoûtant de tes yeux.
J'aime ta taille fine et tes mains de fée.
J'aime tes paroles légères et ton sourire imposant.
Tu délogerais Aphrodite de son socle de beauté
et ferais se cacher la plus jolie des fées.
Je n'ai que 50 ans et pourtant je peux affirmer
avoir vu tout le monde dans ton regard.
Tu ne le sais pas mais tous les soirs je m'assois
sur un rocher faisant face à la mer et j'écris.
J'écris ta beauté, alors je souris.
J'écris parfois ton visage triste et la je pleure.
Même quelquefois je crois voir ton visage
angélique s'imprimer dans l'océan.
Peut-être te demanderas tu pourquoi
cette lettre sera la dernière.
Parce que lorsque je l'aurais confié
à un petit oiseau qui m'avais regardé pleuré.
Je serais trop mal pour à nouveau
affronter ton regard.
Alors je glisserai dans l'eau tout doucement.
Mes parents ne m'ont jamais appris à nager.
Ils avaient bien d'autres choses à penser.
Une dernière fois je te dis au revoir ma chère
et tendre, mon aimée, mon adorée.
Il confie sa lettre au petit oiseau
qui s'envole vers la ville,
Le suivi du regard et se laissa glisser
le long du rocher.
La jeune fille ne découvrira cette lettre
que le matin à son réveil.
Destin cruel plus rien ne sera pareil.
Tourmenté la jeune femme pris le corps
de son amour entre ces bras.
Le transporta jusqu'à la grève
puis l'embrassa sur les lèvres.
De ces mains de fée lui fit la plus tendre
des caresses.
Comme une magie venue d'un cœur pur
remplie à la fois de tendresse.
Il n'y a plus aucune de trace de fièvre.
C'est alors que son bel amour remplie
d'une immense tendresse.
Ouvrit ces yeux sur elle pour lui dire :
>> Je T'Aime <<
Clémence xxx