Pour que l'amour prenne tout son temps...
Pour que l'amour...
prenne tout son temps...
De tes doigts dans mes cheveux,
Telle une douceur passant aux aveux.
Bercée, par nos regards attendrissant
Pour que l'amour prenne tout son temps...
Comme une danse de picotements sur nos peaux.
Qui attise le désir de s'aimer.
S'abandonne le plaisir qui tient au chaud.
En une fusion de passionnant baiser...
Après une longue nuit de séduction.
C'est au soleil de venir nous chatouiller le nez.
Nous pénétrant de ses rayons.
Se faisant complice de nos deux corps enlacer...
Et suffit que ton souffle sur mon cou vienne se poser.
Que de ce charme fou, parvienne à cet instant me draguer.
Pour que ma tendresse s'emmêle à nouveau à la tienne,
Et que dans les draps de la matinée... l'amour nous reprenne...
Ce soir c est moi qui te ferai l'amour
Ce soir, je t'attacherai au lit
Je t'allumerai comme une bougie.
De mon charme dominant, tu seras pris.
Tu devras te laisser faire, c'est moi qui te le dis!
Je ferai devant toi, ma danse
De ne pouvoir me toucher, tu en perdras tes sens.
De mon corps fiévreux, je me ferai moi-même plaisir
Et toi, tu n'auras rien à y dire!
Tu me voudras tellement
Que tu t'en mordras les dents.
De ne pouvoir bouger à ta guise.
Je serai ton envieuse hantise!
J'irai par moi-même effleurer le bout de ton nez
De mes seins qui te seront pointés.
Ensuite, j'enlèverai ma culotte mouillée
Et de ton membre, je m'enfourcherai de gaieté.
Et quand tu seras au bord de déverser
Bien sûr, avec un sourire, je m'arrêterai.
Pour ensuite mieux repartir
Je te ferai voir les étoiles du plaisir!
Ce soir c'est moi qui te ferai l'amour
De ce moment, tu t'en souviendras toujours...
Bien sûr, à la toute fin, je te délierai
Pour te permettre, partout sur moi, de te déversai...
Sur un lit étoilé...
Une flamme de chandelle
Chancelle
Toute tremblante
Parce que ton cœur frissonne
Une menue lueur
Qui s'affole sans raison
Dans l'obscur soir
Quand la nuit te ressemble
Comme toi, qui est assise là
Au bord de la feuille
Au premier vers écrit
Poésie
D'une chanson pour la nostalgie
Assortie aux fleurs
Oubliées du printemps
Et des baisers perdus
Quand le sommeil s'exile
Où le rêve suit tes pas
Laissant une pensée bleue
A l'aube qui se lève
Rien qu'une flamme de bougie
Rougie
Pour réchauffer l'attente
Dans le froid de l'absence
Au ventre du temps gelé
Imprégné de fragrances
Rien qu'une lueur effrayée
Pour écrire ce poème
Aux instants qu'on sème
Sur un grand lit étoilé…
Encore à toi j'ai rêvé…
Clémence xxx