Madison une fillette de 5 ans, sa fin tragique.
Après Mathias, Madison, enfant martyr
o9 mai 2006
POEME :
retrouvée morte...
Madison
Dans ton nom sonne
Tellement d'innocence.
Tu n'as pas connu la chance.
Je n'ai jamais joué avec Toi
Mais c'est les larmes dans la voie
Que je pleure ta disparition,
Petite fille de la déraison...
Pour toi, J'aurai arraché le vendredi
Du calendrier
Il y aurait eu un rebond de nuit
Et toi tu serai restée.
Tu n'aurais pas disparu.
Les journaux auraient tu
Ton existence,
Et de ta mort les circonstances
Retrouvée sans vie
En ce triste lundi,
Comment te décrire
Ma peine, jolie Martyre
Madison, Ange disparu
Je te pleure
Comme la petite sœur
Que je n'ai jamais eu.
Madison envole toi
Loin de ce monde fou
Sur les nuages, sur les toits
Aide tes parents d'un coup
De baguette
Petite Fée,
Jolie Clochette
Désespérée
Je t'offrirai mon cœur
Pour que tu reviennes
Je t'aime petite sœur
Flotte jolie sirène
Repose ton esprit
Toi qui a souffert
Oublie cette vie
Oublie cet enfer
Et depuis ton nuage
Sois une enfant sage
Illumine de ton éclat
Les vieillards qui sont là bas
Aide les à revivre
Montre leur qu'avec ton sourire
Tu es une petite fille courageuse
Madison, je te souhaite tellement d'être heureuse
Petite fille du Soleil
Pour toi, l'amour me ronge
Je souhaite si fort qu'à ton réveil
Tu oublies ce mauvais songe
Madison je te pleure
Madison je t'aime tant
Madison ton heure
N'était pas celle d'une enfant...
La solitude
C'est quand tu cherche une main...
Et que tu ne la vois plus...
C'est quand tu as froid la nuit
Et que personne ne te serre
C'est quand j'entrevois ta vie
Comme une partie de l'enfer
Que si les oiseaux montent haut
C'est pour t'emmener loin de la Terre...
09 mai 2006
Madison une fillette de cinq ans, enlevée,
découvert dans un sac-poubelle.
"Oui à la peine de mort", voici ce que l'on pouvait lire en fin d'après-midi sur des banderolles lors de la marche silencieuse organisée à Eyguières (Bouches du Rhône) en hommage à la petite Madison. La fillette, âgée de 5 ans, a été retrouvée morte hier, le corps dissimulé dans un sac-poubelle, au domicile d'un ouvrier métallurgiste de 24 ans. Au cours de la manifestation, seul le père de la victime a pris la parole et a demandé la peine de mort pour l'assassin de sa fille.
Madison avait disparu dans la nuit de vendredi à samedi. Elle n'était plus dans sa chambre samedi matin lorsque sa mère est entrée dans la pièce et une porte arrière de la maison était restée entr'ouverte. Selon les gendarmes, les cinq critères nécessaires (être en présence d'un rapt et non d'une simple disparition, victime mineure, menace à sa vie ou à son intégrité physique, accord des parents, informations permettant de localiser l'enfant ou son (ses) ravisseur(s) éventuel(s)) n'était pas réunis pour que l'on déclenche l'opération Alerte Enlèvement.
Après plus de 48 heures de battues infructueuses, ils ont fait la macabre découverte en perquisitionnant le domicile d'un proche de la mère de Madison. Le jeune homme, qui a tenté de mettre fin à ses jours en se tranchant la gorge se trouve actuellement à l'hôpital. Ses jours ne sont pas en danger et il devrait être entendu dans quelques jours. Antoine Paganelli, le procureur de la République de Tarascon a précisé que l'enfant est morte par asphyxie peu après son enlèvement et n'a pas subi de sévices sexuels. La mère du suspect a été placée en garde à vue aujourd'hui, mais ne devrait pas être mise en examen, selon le parquet.
Affaire Madison : la mère du meurtrier présumé implore son fils de "tout dire"
Après Mathias, Madison, enfant martyr
La mère du meurtrier présumé de Madison, une fillette de cinq ans, enlevée à Eyguières en 2006, a imploré mercredi son fils, Julien Carrillo, de "tout dire" pour expliquer son geste, au moins "par respect pour les parents de la petite".
"Voilà Julien, il faut que tu parles, a commencé sa mère. Il faut absolument que tu t'expliques. Il faut dire tout ce qui s'est passé et surtout pourquoi. Parle Julien, dis-le, dis tout... Il faut que l'on sache", a imploré Anne-Marie Augier, en se tournant vers son fils, dans le box des accusés de la cour d'assises des Bouches-du-Rhône.
Sur le banc des parties civiles, la mère et le père de Madison, ses grands parents fixent intensément l'accusé. Lui, en pull noir, crâne dégarni et petite moustache brune regarde sa mère et répond : "C'est toujours pareil, je me suis déjà expliqué."
Le meurtrier de la petite Madison comparaît depuis lundi matin devant la cour d'assises des Bouches-du-Rhône, à Aix-en-Provence. Deux ans après la mort de la fillette de 5 ans enlevée à Eyguières, Julien Carrillo, ouvrier métallurgiste de 26 ans, va donc devoir rendre des comptes devant la justice pour "enlèvement, détention et séquestration suivis de mort". Il risque la réclusion criminelle à perpétuité.
Des motivations floues
Au premier jour de son procès, Julien Carrillo n'avait pas plus pu expliquer ce qui l'a poussé à enlever et tuer la petite Madison en mai 2006. L'accusé paraît presque étonné que le président de la cour, Jean-Pierre Deschamps, lui pose autant de questions sur un crime qu'il a avoué. "Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?", répond-il à l'une d'entre elles.
Quand la mère de Madison, Jessica Brusco, demande à la barre "la vérité", parce qu'on a "besoin de réponse, pas pour faire le deuil ni pour oublier parce qu'on n'oubliera jamais, mais pour éviter de supposer et d'imaginer des choses", Julien Carrillo admet lui "devoir une explication". Puis ajoute : "Mais je ne la trouve pas, cette explication."
"Je suis passé voir Jessica. D'un coup, j'ai vu la petite et je l'ai pris. Je ne sais pas ce qui m'a pris", dit-il. M. Carrillo avait fait la cour vainement à la mère de Madison auparavant. M. Carrillo a raconté avoir ensuite emmené l'enfant chez lui puis "avoir paniqué" le lendemain matin lorsque celle-ci a réclamé sa mère. "Je lui ai mis du papier dans la bouche et je l'ai tuée", poursuit l'accusé, d'une voix détachée, sans signe d'émotion apparent. Il laissera le cadavre durant des heures dans la salle de bains.
Début mai 2006, la disparition de la fillette avait suscité une immense émotion dans le bourg provençal de 5 000 habitants. La mère avait donné l'alerte après avoir découvert au petit matin le lit de sa fille vide. Gendarmes, pompiers ainsi que des centaines d'habitants avaient durant trois jours arpenté les collines et les champs alentour en espérant retrouver Madison vivante.
Son corps avait finalement été découvert dans un sac-poubelle au domicile de Julien Carrillo, un jeune homme décrit comme taciturne par ses proches et qui avait un temps fait la cour à la mère de Madison, sans succès. La fillette n'avait subi ni violences sexuelles ni sévices corporels, selon l'autopsie. À l'arrivée des gendarmes, Julien Carrillo s'était planté un couteau dans la gorge. Depuis, il a expliqué aux enquêteurs avoir été pris "d'un coup de folie" après avoir enlevé la fillette, et l'avoir étouffée en lui mettant du papier toilette dans la bouche, puis en appliquant deux coussins sur son visage.
"Anomalies mentales"
Le père de Madison, Stéphane Castel, partie civile, attend beaucoup du procès pour "lever les zones d'ombre". "On n'aura jamais l'esprit tranquille tant qu'on ne saura pas ce qui s'est passé, pourquoi, à quelle heure, avec qui. On espère vraiment qu'il va y avoir des éléments déclencheurs qui vont le faire parler. On espère que ce qui nous a manqué en deux ans d'instruction va éclater au grand jour en quatre jours de procès", a-t-il déclaré la semaine dernière.
L'avocate de Julien Carrillo, Me Myriam Greco, est plus réservée sur les chances d'entendre des explications claires de son client face à un crime considéré comme "impardonnable et injustifiable". Elle rappelle qu'il avait tenté de se suicider avant l'affaire et qu'il est depuis "hautement médicalisé", notamment avec des antidépresseurs lourds, peinant parfois à s'exprimer.
Un rapport psychiatrique exclut toute pathologie, mais l'expert psychologue a relevé des "anomalies mentales qui ont pu intervenir dans la commission de l'infraction". "Il y a eu une rupture dans sa vie après l'accident cérébral de sa mère, puis son père, policier, qui se désintéresse du foyer", dit-elle.
Lors du procès prévu jusqu'à vendredi, l'avocate du père de Madison, Me Béatrice Zavarro, compte interroger certains des 33 témoins convoqués par la cour afin de déterminer entre autres ce que savait la mère de Julien Carrillo qui habitait la même maison.
Stéphane Castel avoue "appréhender" la première confrontation avec le ravisseur présumé de sa fille. Il souhaite "la peine maximum" même si, dit-il, "rien ne me ramènera ma fille". Séparée de Stéphane Castel avant le drame, la mère de Madison a choisi de ne pas parler à la presse.
Meurtre de Madison: le suspect placé en garde à vue.
Carillo, chez qui la petite Madison a été retrouvé morte dans un sac poubelle, a été placé en garde à vue vendredi. L'homme est toujours hospitalisé à l'hôpital militaire Laveran de Marseille après sa tentative de suicide au moment de son interpellation. Selon le procureur de Tarascon, Antoine Paganelli, les déclarations du suspect, bien que "contradictoires" sont "parfois troublantes".
Pour l'instant il n'a pas été capable de donner "une version assez charpentée avec des détails suffisants" mais il semble établi qu'il a eu "un rôle actif dans cette affaire". Au terme de sa garde à vue, dimanche matin, une information judiciaire sera ouverte "quelles que soient les déclarations du suspect".
Madison et Matthias : plus jamais ça !
Une fois de plus, des enfants innocents ont été les victimes d'êtres humains ayant plus de points communs avec des animaux qu'avec leurs "semblables". Cette accroche peut paraitre bien convenue, mais il m'est tellement difficile de retranscrire par les mots l'émotion que j'ai ressentie en pensant à ces deux enfants martyrs et à leurs familles qui ne les reverront plus...
Avec l'émotion, le dégoût. Le dégoût de cette société, de ce système qui, une fois de plus va essayer par tous les moyens de trouver des excuses aux deux monstres qui ont ravi Madison et Matthias à l'affection de leurs parents. On sait déjà, avant même que le procès ne soit ouvert, que tous les effets pervers de l'abolitionnisme, et l'action perverse des "défenseurs des droits de l'homme" depuis 1981, va interdire à la justice d'infliger à ces ordures le chatiment qu'ils méritent, le seul chatiment qui mettra réellement d'autres enfants à l'abris de leurs récidives.
Combien d'enfants devront mourir encore avant que le peuple se réveille, réalise l'horreur de ces crimes, et réclame légitimement la tête des assassins ? Réclamons le retour de la peine de mort pour les assassins d'enfants !
A Madison, Matthias et tous les autres : nous ne vous oublierons pas...
Jamais ...
IMAGE ET TEXTE PRIS SUR LE NET
"Voilà Julien, il faut que tu parles, a commencé sa mère. Il faut absolument que tu t'expliques. Il faut dire tout ce qui s'est passé et surtout pourquoi. Parle Julien, dis-le, dis tout... Il faut que l'on sache", a imploré Anne-Marie Augier, en se tournant vers son fils, dans le box des accusés de la cour d'assises des Bouches-du-Rhône.
Sur le banc des parties civiles, la mère et le père de Madison, ses grands parents fixent intensément l'accusé. Lui, en pull noir, crâne dégarni et petite moustache brune regarde sa mère et répond : "C'est toujours pareil, je me suis déjà expliqué."
Le meurtrier de la petite Madison comparaît depuis lundi matin devant la cour d'assises des Bouches-du-Rhône, à Aix-en-Provence. Deux ans après la mort de la fillette de 5 ans enlevée à Eyguières, Julien Carrillo, ouvrier métallurgiste de 26 ans, va donc devoir rendre des comptes devant la justice pour "enlèvement, détention et séquestration suivis de mort". Il risque la réclusion criminelle à perpétuité.
Des motivations floues
Au premier jour de son procès, Julien Carrillo n'avait pas plus pu expliquer ce qui l'a poussé à enlever et tuer la petite Madison en mai 2006. L'accusé paraît presque étonné que le président de la cour, Jean-Pierre Deschamps, lui pose autant de questions sur un crime qu'il a avoué. "Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?", répond-il à l'une d'entre elles.
Quand la mère de Madison, Jessica Brusco, demande à la barre "la vérité", parce qu'on a "besoin de réponse, pas pour faire le deuil ni pour oublier parce qu'on n'oubliera jamais, mais pour éviter de supposer et d'imaginer des choses", Julien Carrillo admet lui "devoir une explication". Puis ajoute : "Mais je ne la trouve pas, cette explication."
"Je suis passé voir Jessica. D'un coup, j'ai vu la petite et je l'ai pris. Je ne sais pas ce qui m'a pris", dit-il. M. Carrillo avait fait la cour vainement à la mère de Madison auparavant. M. Carrillo a raconté avoir ensuite emmené l'enfant chez lui puis "avoir paniqué" le lendemain matin lorsque celle-ci a réclamé sa mère. "Je lui ai mis du papier dans la bouche et je l'ai tuée", poursuit l'accusé, d'une voix détachée, sans signe d'émotion apparent. Il laissera le cadavre durant des heures dans la salle de bains.
Début mai 2006, la disparition de la fillette avait suscité une immense émotion dans le bourg provençal de 5 000 habitants. La mère avait donné l'alerte après avoir découvert au petit matin le lit de sa fille vide. Gendarmes, pompiers ainsi que des centaines d'habitants avaient durant trois jours arpenté les collines et les champs alentour en espérant retrouver Madison vivante.
Son corps avait finalement été découvert dans un sac-poubelle au domicile de Julien Carrillo, un jeune homme décrit comme taciturne par ses proches et qui avait un temps fait la cour à la mère de Madison, sans succès. La fillette n'avait subi ni violences sexuelles ni sévices corporels, selon l'autopsie. À l'arrivée des gendarmes, Julien Carrillo s'était planté un couteau dans la gorge. Depuis, il a expliqué aux enquêteurs avoir été pris "d'un coup de folie" après avoir enlevé la fillette, et l'avoir étouffée en lui mettant du papier toilette dans la bouche, puis en appliquant deux coussins sur son visage.
"Anomalies mentales"
Le père de Madison, Stéphane Castel, partie civile, attend beaucoup du procès pour "lever les zones d'ombre". "On n'aura jamais l'esprit tranquille tant qu'on ne saura pas ce qui s'est passé, pourquoi, à quelle heure, avec qui. On espère vraiment qu'il va y avoir des éléments déclencheurs qui vont le faire parler. On espère que ce qui nous a manqué en deux ans d'instruction va éclater au grand jour en quatre jours de procès", a-t-il déclaré la semaine dernière.
L'avocate de Julien Carrillo, Me Myriam Greco, est plus réservée sur les chances d'entendre des explications claires de son client face à un crime considéré comme "impardonnable et injustifiable". Elle rappelle qu'il avait tenté de se suicider avant l'affaire et qu'il est depuis "hautement médicalisé", notamment avec des antidépresseurs lourds, peinant parfois à s'exprimer.
Un rapport psychiatrique exclut toute pathologie, mais l'expert psychologue a relevé des "anomalies mentales qui ont pu intervenir dans la commission de l'infraction". "Il y a eu une rupture dans sa vie après l'accident cérébral de sa mère, puis son père, policier, qui se désintéresse du foyer", dit-elle.
Lors du procès prévu jusqu'à vendredi, l'avocate du père de Madison, Me Béatrice Zavarro, compte interroger certains des 33 témoins convoqués par la cour afin de déterminer entre autres ce que savait la mère de Julien Carrillo qui habitait la même maison.
Avec l'émotion, le dégoût. Le dégoût de cette société, de ce système qui, une fois de plus va essayer par tous les moyens de trouver des excuses aux deux monstres qui ont ravi Madison et Matthias à l'affection de leurs parents. On sait déjà, avant même que le procès ne soit ouvert, que tous les effets pervers de l'abolitionnisme, et l'action perverse des "défenseurs des droits de l'homme" depuis 1981, va interdire à la justice d'infliger à ces ordures le chatiment qu'ils méritent, le seul chatiment qui mettra réellement d'autres enfants à l'abris de leurs récidives.
A Madison, Matthias et tous les autres : nous ne vous oublierons pas...