Mathias, 4 ans, violé et tué dans la Nièvre
Mathias, 4 ans, violé et tué dans
Poeme pour Mathias ce petit garçon
de 4 ans
violé par un monstre.
L'assassinat odieux d'un enfant
Ce poème pour Mathias enfant violé
victime d'un monstre.
LES AILES BRULÉES D'UN PAPILLON
Il est si fragile, ne le touchez pas
Sa vie vient à peine de commencer
Il est aux prémices, aux tous premiers pas
Je vous en supplie, ne le touchez pas.
Laissez lui le temps de grandir encore,
De trouer ses jeans, d'user ses souliers
Non la mère Michèle ton chat n'est pas mort
Et la souris verte gambade dans les prés.
Laissez le encore croire au Père Noël
Regarder la vie yeux émerveillés
Dire à sa maman tu es la plus belle
Laissez le chanter, laissez le jouer.
Ne le souillez pas de vos gestes impurs
Il est la candeur, la virginité
Ne lui faites donc aucune blessure
Car il m'horrifie de le voir pleurer.
Et si la pression est pour vous trop forte
Si vous ne pouvez vous en empêcher
Faites que le diable demain vous emporte
Non n'hésitez pas et disparaissez.
Car si aujourd'hui quelqu'un doit mourir
Ce n'est pas l'enfant innocent, si doux
C'est cet être abject, ce monstre qui m'inspire
La haine, le mépris, un profond dégoût.
Les yeux dans les yeux rêvent de la vie
Car tout au fond de ce ciel bleu
c'est une autre
Histoire qui s'écrit...
Repose en Paix Mathias
† † † †
Le petit garçon de quatre ans retrouvé mort dimanche à Moulins-Engilbert (Nièvre) a été violé et tué, probablement par noyade, a indiqué hier le procureur. Samedi soir, Mathias avait échappé à l'attention de ses parents lors d'une fête agricole à la salle communale. Son petit corps a été découvert à 200 mètres de là, nu, sous un amas de terre, à proximité d'un ruisseau, ses vêtements éparpillés au bord.
L'autopsie réalisée hier matin à Montceau-les-Mines «a malheureusement permis d'avérer», selon le magistrat, que l'enfant «a été violé par son agresseur» : «son décès est dû selon de très fortes probabilités à sa noyade dans la rivière». Des traces d'ADN ont été prélevées sur le corps de Mathias, et sur la scène de crime.
Le procureur a expliqué que les enquêteurs disposeront d'une «empreinte génétique» du meurtrier d'ici à trois jours. En conséquence, «les témoins de sexe masculin qui sont et seront entendus dans les prochaines heures seront invités à se soumettre à des prélèvements biologiques».
Quatre-vingts gendarmes de Bourgogne ont déjà commencé à interroger des villageois. A Moulins-Engilbert (1 500 habitants), le maire voit naître une psychose et redoute que sa commune ne plonge dans «le soupçon généralisé».
Le 17 juin 2003, la propriétaire du logement de Christian Beaulieu avait reçu par courrier anonyme copie d'un des deux jugements et une pièce de procédure relative à sa toute première condamnation. «Je ne crois pas qu'on ait convenablement suivi cet homme. S'il l'avait été, peut-être qu'on aurait évité ce meurtre», affirme son compagnon.
Christian Beaulieu dort désormais en prison. Le principal suspect dans le meurtre et le viol du petit Mathias est passé aux aveux au cours de sa garde à vue. Cet homme, un marginal de 56 ans qui vivait au centre du village de Moulins-Engilbert, dans
Christian Beaulieu avait déjà été condamné pour agression sexuelle sur mineur. Les faits remontent à septembre 1988. Il avait été interpellé pour "attentat à la pudeur sur mineur de moins de 15 ans". C'est un enfant de 5 ans qui avait subi des actes sexuels répréhensibles de la part du violeur et meurtrier présumé de Mathias. S'en était suivi un an après une condamnation de 36 mois de prison, dont huit avec sursis. A l'époque, un article de presse dans le journal "Le Centre" citait un expert selon lequel "Christian Beaulieu a une sexualité détraquée depuis toujours".
LE PROCES
LE VERDICT DU 7 DECEMBRE 2007
«Votre rôle va être d'assurer la sécurité définitive de la société eu égard aux agissements de Christian Beaulieu», avait lancé l'avocat général aux jurés, vendredi matin, en requérant la prison à perpétuité, assortie d'une période de sûreté de 22 ans, à son encontre. Le jury a suivi les réquisitions du magistrat. La cour d'assises de
Le procureur a salué le travail accompli par les enquêteurs et évoqué "les témoignages décisifs de plusieurs jeunes de Moulins-Engilbert". Plus 230 personnes ont été entendues au cours de l'enquête et plus de 500 pièces de procédure ont été constituées, a indiqué le commandant de la section de recherche de la gendarmerie de Dijon, Jean-François Doublier. L'enquête a mobilisé près de 80 gendarmes issus de plusieurs unités en Bourgogne.
UNE PEINE CLEMENTE AU RESULTAT DE L'APPEL
La deuxième semaine de juin 2008 se déroulait, devant les assises du Cher, le procès en appel de Beaulieu. Une nouvelle fois, les parents du petit garçon ont dû ré-entendre l'assassin expliquer que ce n'était pas lui qui avait martyrisé leur fils, mais le "méchant Christian" qui vit dans sa tête. Cette fois le père a craqué : "Quelle mascarade !" s'est-il exclamé au cours d'une suspension d'audience. Qui lui donnerait tort ? D'autant qu'à l'issue du procès, le tribunal a réduit la peine prononcée en première instance. Beaulieu, qui avait écopé de la perpétuité, voit sa peine réduite à 30 ans. Avec les remises de peine, l'assassin de Mathias peut désormais espérer sortir de prison dans 20 ans...! Si ce n'est pas avant...
Et là ? Le "méchant Christian" qui vit dans sa tête sera-t-il toujours méchant...?
La justice est une véritable honte...!
PLUS JAMAIS CA...!!!
Mathias, 4 ans, violé et assassiné
Christian Beaulieu, mis en examen et écroué le 12 mai 2006, s'était ouvert de ses penchants sexuels à quelques habitants de Moulins-Engilbert.
Des habitants du village ont placardé ce message sur le portail de l'assassin.
«Faut que je me tienne à carreau ici et faut pas que je cause aux enfants ni que je m'approche d'eux.» Écroué pour le meurtre et le viol du petit Mathias Duchemin commis à Moulins-Engilbert (Nièvre) le 6 mai 2006, Christian Beaulieu, qui a reconnu avoir violé l'enfant et l'avoir enfoui sous un tas de feuilles et de boue à 300 mètres de la salle des fêtes, ne faisait guère mystère des mauvais démons qui l'habitaient. Cette phrase-là, ce marginal de 56 ans l'a prononcée plus d'une fois devant des habitants du bourg. Un leitmotiv plutôt troublant qui n'a pourtant pas particulièrement éveillé l'inquiétude du village.
La fête, organisée par le comité des foires et les Jeunes agriculteurs battait son plein à la salle polyvalente de Moulins-Engilbert (Nièvre), lorsque la disparition du petit Mathias, 4 ans, a été signalée, aux alentours de 00 h 30, dans la nuit de samedi 6 à dimanche 7 mai par ses parents. Très vite une soixantaine de personnes se mettent à sa recherche. Malheureusement, le petit garçon est retrouvé mort le dimanche matin vers 8 heures.
Son corps dénudé se trouve à seulement 200 mètres de la salle communale dissimulé sous de la terre meuble. Ses vêtements se trouvent à quelques mètres de là, à proximité d'un cours d'eau. Hier, le procureur de Nevers, Christian Gongora, a indiqué les résultats de l'autopsie pratiquée sur l'enfant, et ils sont effroyables. Mathias a subi des violences sexuelles et a vraisemblablement été tué par noyade. En outre, le magistrat a précisé que d'ici à trois jours, la justice serait en possession d'une empreinte génétique retrouvée sur le corps de la victime.
De ce fait, tous les hommes du village de Moulins-Engilbert, vont être soumis à des prélèvements ADN, comme cela avait été le cas lors de l'affaire Caroline Dickinson en 1996. La campagne a commencé aujourd'hui. Malgré de nombreuses auditions et une brève mise en garde à vue, les enquêteurs n'ont pour l'instant pu identifier l'agresseur de Mathias. Tout le village, dont le maire Jacques Guillemain, souhaite ardemment un dénouement rapide à cette affaire afin d'éviter que la commune ne plonge dans un "climat de soupçon généralisé et de psychose".
Mathias, 4 ans, violé et assassiné
21-12-07. Le père du petit Mathias se confie
http://centrefrance.kewego.fr/video/iLyROoafJbL2.html
Lundi 8 Mai 2006
Enfants retrouvés tués après leur disparition ces cinq dernières années.
La mort du petit Mathias, 4 ans, violé et tué à Moulins-Engilbert (Nièvre) après sa disparition, s'inscrit dans une longue série d'affaires similaires survenues en France ces cinq dernières années.
L'enquête sur l'affaire de la petite Madison, 5 ans, enlevée et retrouvée morte lundi à Eyguières (Bouches-du-Rhône), n'a pas encore permis de savoir si elle avait été tuée.
Voici les principales affaires d'enfants retrouvés tués après leurs disparitions :
- 14 avr 2006: Le corps d'une fillette de 6 ans est retrouvé dans une chambre d'hôtel de la banlieue de Cayenne, en Guyane. Portée disparue depuis deux jours, elle a été violée puis tuée. Un éducateur du foyer où elle vivait a reconnu les faits.
- 29 juin 2004: Le cadavre de Jeanne-Marie, 11 ans, est découvert à Valff (Bas-Rhin), onze jours après sa disparition à Rhinau. Le 3 juillet, celui de Julie, 14 ans, est retrouvé dans un ruisseau à Nothalten (Bas-Rhin). Pierre Bodein, un repris de justice de 56 ans, est mis en examen pour les deux affaires. Il continue à nier. Outre Bodein, 21 personnes sont mises en examen pour le meurtre de Jeanne-Marie. Concernant Julie, Bodein, dit "Pierrot le fou" est seul à mis en examen.
- 19 mai 2004: Jonathan, 11 ans, est retrouvé mort à Guérande (Loire-Atlantique), plus d'un mois après sa disparition le 7 avril, à Saint-Brévin-les-Pins. Il aurait été séquestré un mois avant d'être tué par suffocation. Le coupable court toujours.
- 10 oct 2003: Cady, 7 ans, est retrouvée morte étranglée dans le Parc de
- 11 mars 2003: Sophia, 7 ans, est retrouvée morte non-loin du domicile familial dans un ruisseau à Brunstatt (Haut-Rhin). Sa mère, qui avait signalé sa disparition la veille, est mise en examen le 19 mars pour homicide volontaire sur mineur de 15 ans et écrouée.
- 1er mars 2002: Les restes du corps de Mananya, une collégienne de 13 ans disparue le 5 mai 2001 à Sedan (Ardennes), sont découverts dans une sapinière de Nollevaux, au sud-est de
- 19 déc 2001: Le corps de Larbi, 10 ans, disparu depuis 15 jours, est retrouvé à moins de 500 m de l'immeuble où il vivait à Bordeaux (Gironde). Alain Diaz, un voisin, est condamné le 16 décembre 2004 à la réclusion criminelle à perpétuité par la cour d'assises de
- 23 oct 2001: Jimmy, 7 ans, est retrouvé mort le crâne fracassé à coups de bâton dans un bois de Bonnières-sur-Seine (Yvelines), à plus d'un kilomètre de son domicile, près duquel il a disparu la veille au soir. Le 30 avril 2004, la cour d'assises des Yvelines condamne Laurent Néant, 31 ans, à la réclusion criminelle à perpétuité.
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